Notre départ de Mazar se compliqua puisque nous sommes tombés dans un trou à crottin et que la roue avant droite de la 2 CV s’est retrouvée sous la portière…
Mais le miracle a fait que très vite des habitants sont venus et ont emmenés la voiture chez un ferronnier habitué à résoudre tous les problèmes mécaniques.
Une fois la Citroën suspendue par un palan, le mécanicien a enlevé toutes les parties tordues et le bras de suspension.
Une fois que tout fut redressé, ressoudé et reboulonné, toujours avec le sourire et une gentillesse jamais oubliée, nous pûmes reprendre la route, malgré une symétrie approximative des roues…
Les camions ont remplacé les caravanes de transport d’antan.
Mais en Afghanistan un camion ne serait pas un camion s’il n’était pas en même temps un chef-d’œuvre pictural ! C’est ainsi que toutes les pièces faites sur place, à l’exception du châssis et du moteur, sont peintes avec le plus de fantaisie possible.
En Afghanistan les règles liées aux nombre de passagers maximum n’ont absolument pas cours. Aucun espace n’est perdu !